Le compte-titres
Le compte titres ordinaire ou plus communément compte-titres est la solution la plus simple et la moins contraignante dont dispose les investisseurs.
Bien moins réglementé que le PEA, il est plus souple à utiliser mais nécessite une certaine connaissance des marchés boursiers ou un accompagnement personnalisé.
Sommaire
Grand choix d’actifs
Aucun plafond !
Objectif : long terme
Le compte-titres, c’est quoi ?
Un compte-titres est un portefeuille virtuel dans lequel sont rangé :
- Action
- Obligations
- Bonds
- Parts d’OPVCM
- Et de nombreux autres instruments financiers Etc.
Le compte-titres pour être opérationnel doit être rattaché à un compte de dépôt appelé compte espèce. C’est le portemonnaie du portefeuille numérique.
C’est ce compte qui est débité pour les ordres d’achat de titres, crédité pour la vente. Il sert également de support pour le versement des coupons, dividendes… mais aussi au prélèvement de l’impôt !
Tout particulier peut demander l’ouverture d’un compte-titres. Il est néanmoins nécessaire d’être titulaire d’un compte de dépôt ou d’en ouvrir un pour l’occasion !
Comme pour toute opération financière les mineurs et personnes sous tutelle doivent bien sûr être représentés.
Le compte-titres: une liberté totale
En effet, le compte-titres est la principale porte d’entrée aux différents marchés financiers (marché action, marché obligataire, marché monétaire, marché des dérivés, marché des devises, etc.). Il offre de nombreuses libertés :
- Toutes les valeurs boursières sont éligibles au compte-titres !
- Le nombre de compte-titres détenus et de transactions (achat, vente, versement…) est illimité.
- Le compte-titres est transférable entre banques !
- Enfin, il est possible d’ouvrir un compte-titres joint et même en indivision et d’en démembré la propriété.
Vous souhaitez en savoir plus sur le compte-titres ?
Un peu d’histoire : Avant le 2 mai 1984, tout propriétaire d’une action ou d’une obligation se voyait remettre un titre physique imprimé sur un papier échangeable et valorisable à tout moment. La croissance économique qui a suivi la Seconde Guerre Mondiale a entrainée une hausse régulière du nombre d’entreprises cotées en Bourse. Le système était trop couteux et compliqué à gérer. C’est la dématérialisation à sonner le glas du papier, les titres papiers ont depuis été remplacé par des suites de numéros et des commandes informatiques logés dans des portefeuille titre. Le compte-titres est donc la porte d’entrée des marchés financiers ! Nous vous proposons de vous accompagne et vous donner des conseils sur-mesure : demandez votre bilan patrimonial gratuit et sans engagement ! |
Comment ouvrir un compte-titres ?
Tout simplement, auprès des n’importe quelle banque ou auprès d’un courtier en ligne. Cependant, toutes les offres ne sont pas égales.
Le coût
Les tarifs appliqués aux opérations boursière et aux services financiers. Ces derniers doivent être calculé au plus juste car ils viendront impacter la rentabilité nette de vos investissements.
Ce sont :
- Les frais de tenue de compte et droits de garde prélevés annuellement.
- Frais de courtage qui impactent chaque ordre de bourse
- Les droits d’entrée ou de gestion sur les parts de SICAV et FCP
- Les frais de transfert et de clôture de compte
Si la fiscalité est strictement identique, les frais varient d’un établissement à un autre. Contactez nos experts pour vous accompagner !
La fiscalité
La fiscalité est pleine et entière. Toute PV réalisée, coupons perçus ou dividendes encaissés est soumis au PFU prélevé à la source de 30% comprenant les PS.
Sur option, il est possible d’opter pour l’imposition à l’IR si la tranche d’imposition est plus favorable.
Bien que cela soit généralement déconseillé, le marché boursier devant s’envisager sur le long terme, le compte-titres est adapté aux opérations à « court-terme » jusqu’à 5 ans. Au delà, et selon la nature des titres sur lesquels vous envisagez d’investir mieux vaut se tourner vers le PEA qui permet de bénéficier d’une fiscalité plus avantageuse.
Les avantages du compte-titres
Tout d’abord, notez qu’en Bourse, l’horizon de placement est souvent à long terme !
Comme vu précédemment, il est possible de mettre tous types de valeurs dans le compte-titres. Cela permet de ventiler le risque entre les produits sensibles et volatiles (comme les actions en direct ou les warrants) et les titres plus sécurisés (tels que des parts d’OPVCM, obligations ou les devises).
Il est donc tout à fait possible et même fortement conseillé de diversifier au maximum la nature, les marchés et les secteurs géographiques des titres détenus dans le portefeuille.
Pour détenir un portefeuille de valeurs boursières à plusieurs (compte joint ou indivision), le compte titres s’impose de lui-même ! C’est aussi le cas dans le cadre par exemple d’une donation d’usufruit qui nécessite un démembrement de propriété.
Néanmoins, investir en bourse, qui plus est via un compte-titres ordinaire, nécessite un certain nombre de connaissances techniques, économiques ou financières. Chaque opération étant fiscalisé dès son dénouement il n’est pas souhaitable de perdre son sang-froid. En cas de doute ou de renversement de tendance, sa gestion peut être déléguée à un professionnel de la finance comme un gestionnaire de patrimoine.
À présent résumons depuis la dématérialisation il est devenu nécessaire de détenir un compte titres pour réaliser des opérations boursières. Tout le monde peut en ouvrir un voire plusieurs auprès d’une banque d’un courtier en ligne ou de tout autre intermédiaire agréé.
Avantages
- La liberté : aucune limite de versement, retrait, nombre d’opérations, nombre de titulaires, durée de détention, nombre de valeurs, solde du compte…
- Le suivi : associé à un compte de dépôt dédié il permet de suivre au plus près toutes ces opérations
- La possibilité d’en confier la gestion à un professionnel de la finance en cas de doute ou d’incertitude sur les marchés
- Et enfin absolument toutes les valeurs peuvent y trouver leur place y compris les moins risquées cela autorise donc toutes les stratégies de diversification.
Inconvénients
- La fiscalité : en contrepartie de toutes ces avantages chaque opération de vente est soumise à 30% d’impôt au titre du PFU.
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